Bingo, le Japon a débarqué à Oslo. Exposition au centre d’art Henie Onstad consacrée à Yayoi Kusama. Cette artiste née en 1929, a été obsédée toute sa vie par les pois par les pois, mais pas que… Elle a aussi été « habitée » par les macaronis ou la citrouille !)
Les pois se seraient imposés lors d’hallucinations et ils l’ont accompagnée toute sa vie, ont colonisé l’essentiel de son œuvre. Répétition des motifs et utilisation des miroirs donnent corps à des espaces flirtant avec l’infini, au sein desquels on peut s’interroger sur sa place dans l’univers.
Elle quitte le Japon pour New-York en 1957 où elle multiplie les performances, le body-painting pendant le mouvement hippie. Yayoi Kusama devient une figure de la scène avant-gardiste new-yorkaise.
Revenue dans son pays au milieu des années 70, Yayoi Kusama choisit de vivre dans un hôpital psychiatrique, tout en continuant à travailler.
Toujours des pois dans les œuvres actuelles
Alors que, dans les années 60, elle créait des vêtements dans son propre institut de mode, Yayoi Kusama s’est mise à collaborer il y a quelques années avec de grandes marques – comme Louis Vuitton, en 2012. Une vitrine a été constituée avec une statue de l’artiste grandeur nature, portant des accessoires de la marque, entourée de tentacules faisant toujours la part belle aux pois.
Depuis 2009, Yayoi Kusama travaille sur une série de tableaux intitulée My eternal soul. Après une premier objectif de 100 peintures, elle vise maintenant une série de 1.000 !
À la fin de l’exposition, chaque visiteur se voit remettre une gommette colorée pour habiller la dernière pièce.