Construit à la fin du XIXe siècle, l’Ernestine est ancien bateau de pêche de la mer Baltique. Balade à son bord à l’occasion des fêtes maritimes internationales de Brest en juillet 2016.
Organisé tout les quatre ans, cet événement ne se contente pas d’exposer des bateaux à quai. Si de nombreuses animations ont lieu sur la terre ferme, la véritable fête se déroule en fait sur l’eau. 1 050 bateaux présents et 3 000 marins sont là pour déployer un impressionnant ballet de voiles.
De toute la planète
D’anciens voiliers de pêche côtoient des navires école mexicain, russe, français ou argentin. Des embarcations exotiques des mers lointaines bravent aussi les bâtiments des services d’État chargés de la mer comme le remorqueur Abeille-Bourbon – qui assure la sécurité du rail d’Ouessant. Et des yoles ou encore des sloops copinent avec les vedettes de l’association SNSM – Les sauveteurs en mer.
Pour être au cœur de la fête et faire une petite sortie dans la rade de Brest, embarquement pour une après-midi sur un vieux gréement : l’Ernestine. Tout cela, loin de l’agitation et de la foule, restée à quai. 712 000 visiteurs tout de même ont été enregistrés pendant les six jours de la manifestation.
Ernestine a d’abord servi pour la pêche et le transport de fret dans la mer Baltique, mais c’est aujourd’hui un voilier-charter. Équipage allemand très friendly qui navigue au milieu des différentes flottilles. Une occasion pour les personnes montées à bord de découvrir ou revoir in situ de splendides bateaux.
Adieu Ernestine, retour sur la terre ferme
Et, sur les quais, les fanfares assurent l’ambiance et font monter la température, déjà haute : la fanfare Zebaliz, Les repris de justesse, Talku, Canebière pression sont quelques unes des formations présentes.