Une semaine à Pékin juste avant le début de l’année du buffle. Les températures hivernales m’ont permis de découvrir les Chinois et les joies de la glisse. Grands moments au lac Beihai, recouvert d’une épaisse couche de glace qui autorisait le patin à glace et les luges.
Le lac des luges
Comme toujours dans le pays, il y avait foule près des guitounes louant du matériel ; pour un euro, chacun pouvait s’élancer sur le lac « au volant » d’un engin fait maison.
Différents modèles étaient à disposition : ambiance classique pour la luge fabriquée avec des sièges en bois qui avaient tout de la chaise d’écolier, montée sur des traverses de métal – certains modèles étaient agrémentés d’un volant parfaitement inutile ; « luge vélo » réalisée avec le cadre, le guidon, la roue arrière et les pédales d’une bicyclette et dotée d’un petit ski à l’avant ; « luge manège » pour les enfants avec un animal en plastique – otarie, canard, coq… – sur le devant ; « luge auto-tamponneuse » pour l’ambiance fête foraine ; pour la version « luge famille nombreuse », il suffit d’imbriquer deux, trois voire quatre luges puis circuler en convoi.
Enfants aux anges, parents tout aussi ravis et bandes de copains éclatés, c’était super à voir.
Une cité interdite
J’avais envie de la découvrir depuis vingt ans ; mon premier voyage en Chine date de juin 1989. À cette époque, l’accès à la Cité était resté interdit pour cause de manifestations étudiantes et de blocage des principales villes du pays. Tiananmen, c’était le 4 juin…