«Si nous parcourons tous les escaliers de Valparaiso nous aurons fait le tour du monde», a écrit le poète chilien Pablo Neruda.
Ce port, construit sur des collines face à l’océan Pacifique, dévoile ses points de vue au sommet de ruelles que l’on atteint par des dédales d’escaliers peints. Une profusion de couleurs qui s’affiche aussi sur les murs de Valparaiso, largement dévolus au street art, et à l’expression artistique et politique de ses habitants.
Les hauteurs de la ville sont calmes, bien loin de l’agitation qu’elle a connue jusqu’au XIXe siècle alors qu’elle était une étape incontournable des grandes routes commerciales maritimes .
La construction du canal de Panama en 1914 a permis aux navires d’éviter de contourner l’Amérique du Sud et de se passer de cette escale.
Il est donc aisé de parcourir tranquillement les collines de la ville, en empruntant un escalier transformé en touches de piano, un autre avec des contremarches représentant des vues de la ville, un autre encore aux marches peintes de couleurs différentes… ça tire un peu sur les jambes, mais c’est superbe !