En photographie, j’ai quelques obsessions. Oui, j’aime bien capturer dans l’objectif les gens faisant la sieste (voir La sieste, un métier, en Birmanie), le street art (voir par exemple En route pour Snösätra, en Suède), les chaussures (voir Ta mère en tongs, en Birmanie ou Les pieds dans le plat, au Japon …). Mais l’environnement architectural offre de nombreuses occasions de titiller la perception pour des images géométriques, graphiques, voire abstraites. Au rang des obsessions visuelles, s’ajoutent donc les escaliers (voir Esprits d’escaliers, au Chili, ou En avant, marches, au Japon), les portes et… les façades.
Multiples interprétations de façades
Effets miroir, jeu avec les lignes, perception visuelle fragmentée… on se balade le nez en l’air et avec étonnement à Chicago. Et, dans les rues de la ville, la diversité des immeubles autorise de multiples interprétations photographiques.
En s’invitant aussi dans le décor, des œuvres d’artistes contemporains offrent d’autres variations pour que la magie des formes opère. Il en est ainsi du Cloud Gate d’Anish Kapoor ou de la sculpture Flamingo de Calder.